
Femmexpat ? Femme expat ? Femme d’expat ?
Alors ? Femmexpat ? Au fond peu importe !
Car qui n’a pas éprouvé cette peur paralysante et angoissante avant de sauter : ai-je raison de me lancer dans cette aventure ?
Cette sensation est physique ! C’est la boule au ventre, celle qui contracte les mâchoires, perturbe le sommeil et l’alimentation, qui échappe à toute tentative de maîtrise mentale !
L’expatriation s’est effectuée en quatre mois : entre la proposition et l’installation, seulement quatre petits mois se sont écoulés !
Quatre mois pendant lesquels il a fallu tout organiser : de ma suspension d’activité professionnelle à l’organisation de la nouvelle scolarité de nos 3 adolescents; du départ de notre maison qu’ont toujours connu nos enfants aux « au revoir et à très vite » de nos amis.
Quatre mois d’un véritable tourbillon, une montagne russe de démarches et d’émotions !
Dans l’entourage, personne n’a vécu cette expérience ! L’annonce du départ a angoissé la famille. Au bureau, vous vous rendez compte que vous cristallisez les rêves d’ailleurs de bon nombre de vos collègues qui viennent vous voir en vous félicitant de votre courage.
Hormis votre conjoint qui partage votre état émotionnel, comment leur dire qu’en réalité vous ne savez pas si vous prenez la bonne décision et que vous crevez de trouille ?
Heureusement Google est votre ami ! Et c’est ainsi en surfant que je suis arrivée sur le webzine Femmexpat.
J’y ai tout de suite trouvé une résonance ! Je me suis abonnée.
Depuis 16 mois, je suis une « expat » et même une « conjointe d’expat ». Je suis devenue une lectrice assidue de ce site qui m’apporte souvent des réponses.
Les témoignages sur Femmexpat des autres femmes, souvent plein d’humour désamorcent bien souvent mes interrogations pas toujours drôles. Je me reconnais parfois dans certaines situations. Et cela fait du bien !
Je suis donc ravie quelques mois plus tard de participer à ma toute petite échelle, à Femmexpat.
Voilà l’article que vous retrouvez sur le site Femmexpat mais que je reproduis ici intégralement.
Agathe est juriste. Mais son expatriation lui a fait découvrir les joies de l’écriture. Et la voilà également devenue rédactrice. De nouveaux talents qu’elle met aussi au service de Femmexpat. Mais qui, surtout, l’amène à sortir de zone de de confort. Jusqu’à ce jour heureux où, enfin, elle n’est plus la Nouvelle. Quoi que…
Identifier sa zone de confort, sortir de sa zone de confort…
Avez-vous remarqué ? Pas un magazine, une émission de TV ou de radio qui n’évoque ce sujet. Au bureau aussi, cette phrase est à la mode : un nouveau credo. Or, pour les expat, la sortie de la zone de confort est un bouleversement majeur. Mais une fois passée cette épreuve, enfin, je ne serai plus la nouvelle !
Déterminer sa zone de confort, c’est délimiter nos comportements et nos habitudes de vie afin que ceux-ci soient en adéquation avec notre mode de vie. L’objectif est donc d’être à l’aise, bien dans ses baskets, en sécurité, sans stress.
L’Eldorado ? La nouvelle définition du bonheur ?
Lorsque nous nous lançons dans l’aventure de l’expatriation – et qu’en sus c’est la première ! – inutile de préciser que c’est carrément toute la bulle de confort qui explose. C’est même le feu d’artifice !
Tout est à réinventer et à découvrir, pour tous les équipiers du bateau.
Un an plus tard, une nouvelle zone de confort
Le chemin n’a pas toujours été forcément aisé. Et nous n’avons peut-être pas encore réalisé toutes les étapes. Mais nous avons déjà bien avancé.
Quand viennent finalement les premiers cafés de la rentrée, nous regardons débouler les nouvelles arrivantes. Oui, au féminin, car l’homme constitue encore l’exception. D’ailleurs à ce jour, je n’en connais qu’un seul !
Je ne suis plus La Nouvelle !
Rencontrer les expatriées tout juste arrivées est effectivement l’occasion de réaliser que j’ai franchi une nouvelle étape. Ces nouvelles venues se divisent en deux catégories.
Il y a les intimidées
Derrière leurs regards perdus, elles essaient de se rassurer et de trouver des réponses pragmatiques à leurs difficultés inévitables d’installation. Ouverture d’un compte bancaire, moyen de locomotion à privilégier, etc.
Étais-je comme elles, l’année passée ? Sans aucun doute.
Et les “professionnelles de l’Expat”
Elles ont déjà 5, 10, 15 ans ou plus de vie à l’étranger derrière elles !
Ces dernières, avant même leur arrivée sur le lieu de leur nouvelle expatriation, ont actionné leurs réseaux. “Te souviens-tu de Gudule ? On était en Néroupasie ensemble. Elle m’a donné tes coordonnées quand je lui ai appris que je venais ici.” Clac, le lien est fait. Et hop le Jedi – comprendre l’expat déjà sur place – adopte un nouveau Padawan.
De la même façon, ces expertes ont déjà fait le nécessaire pour intégrer les codes du pays d’accueil.
Et elles sont zen ! Le container du déménagement n’est toujours pas arrivé mais ce n’est pas grave ! En attendant, elles vivent dans un meublé avec leur valise. Voire, elles ont déjà emménagé dans leur nouveau nid, même s’il n’a pas de meubles. Elles ont l’habitude. Elles se contentent de peu. Au gré des déménagements, finalement peu de choses matérielles se révèlent importantes, n’est-ce pas ?
Elles arrivent mais elles maîtrisent déjà ce que j’ai mis des mois à assimiler !
Question contacts, direction l’essentiel : il n’y a pas de perte de temps et d’énergie. Quelques minutes de discussion, une amorce d’intérêts convergents et : “Simone, donne-moi ton numéro qu’on s’organise un déjeuner la semaine prochaine dans un resto sympa pour mieux se connaitre”.
Je ne dis qu’une chose Mesdames : chapeau ! Je suis admirative !
Car je suis bien plus lente.
Ma rentrée 2.0 met finalement à mal ma toute nouvelle zone de confort
Pourtant je suis très motivée. Mais je dois encore appréhender des concepts et un savoir-faire nouveau.
Et la juriste que je suis, et reste, n’est jamais loin. Qu’elle est pénible celle-là parfois ! Car j’essaie évidemment de protéger mes activités, en voulant limiter les risques. Résultat : je me complique certaines tâches !
Ma nouvelle activité de rédactrice
Pour ma toute nouvelle activité de rédactrice de plusieurs publications, je dois me conformer à des codes d’écriture. Ça semble simple. Pourtant j’ai fait cogiter et travailler pour moi une partie de la famille afin de résoudre certaines difficultés qui me bloquaient.
L’Homme m’a beaucoup aidé en la matière, y compris en me disant d’arrêter de procrastiner sur l’article.
Je l’ai enfin terminé et, surtout, j’en suis satisfaite. D’ailleurs, si vous le lisez aujourd’hui, c’est qu’il a été validé par la rédaction.
Et si j’étais toujours la nouvelle ?
Ma seconde activité me demande de l’adaptation et de l’apprentissage, car avec une copine, nous avons créé Casa Bénévolat. Je suis en effet très loin de mes domaines de compétence et d’expertise.
Aller à la rencontre d’associations, les convaincre d’adhérer à la plateforme, les relancer, les accompagner d’une part. Et, en parallèle, se faire connaitre, “recruter des bénévoles, animer et fédérer une communauté sur Internet. Toutes ces expériences sont nouvelles.
Heureusement, nous sommes deux dans l’aventure Casa Bénévolat. Ça aide !
Nous avons même animé un stand lors d’une rencontre entre expatriés francophones. Encore une première !
Relever de nouveaux défis développe la créativité, la confiance en soi et l’ouverture d’esprit. Il semble notamment que ça nous permette de mieux vieillir !
Alors encore une petite tasse de thé et go, go go !
Oh merci ton commentaire me touche beaucoup, avec toute cette cargaison de bonnes ondes 🙂 Lol, et super idée pour les conneries, ça fait toujours du bien pour se sortir la tête des problèmes.
Oh mince. Tous mes voeux pour ce nouveau combat. Saleté de truc. Le moral c est 50 pour cent du chemin alors oui aux hautes doses de sourires et de rires de douceur et de bonne humeur. Plein de courage aussi car c est difficile. Énormes bises même si on ne se connaît pas. Et surtout en cas de coup de mou je raconte plein de conneries donc ne pas hésiter !
Ah, dans mon cas, c’est surtout parce que cela a été dû à des problèmes de santé et très brutal, donc je ne te souhaite vraiment pas la même chose. Tu peux voir cet article si tu veux en savoir plus https://isandreblog.com/2018/12/31/mon-bilan-perso-de-lannee-2018/ Le problème pour les voyageurs, c’est que où que l’on soit, il y a toujours des personnes qui nous manquent….
Merci. Le retour n est pas encore à l ordre du jour. Juste notre grand qui passe le bac et souhaite poursuivre en France ses études. Mais je veux bien en savoir plus sur le retour plus difficile car la vie de bureau et mes collègues continuent de me manquer
Je te comprends, notre départ en Autriche, s’est aussi fait très vite, mais finalement c’est le retour qui a été le plus difficile. C’est plus facile en fait de partir sur un coup de tête que de revenir brutalement. Sinon les groupes pour expatriés, ça aide effectivement beaucoup.