Les voyages de la Tribu

Canaries en famille : El Hierro

El Hierro

Cet archipel espagnol, situé en plein océan Atlantique, au large des côtes africaines, compte sept îles principales : Ténérife, Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria, La Gomera, El Hierro, La Palma.

Compte tenu de la douceur du climat, ces îles sont surnommées “les îles de l’éternel printemps”. Effectivement, les températures y sont très douces tout au long de l’année et la destination est très prisée.

Malheureusement l’urbanisation intensive des années 60-70 a totalement défiguré le paysage par endroits et certains lieux naturels ont à jamais disparu. Toutefois, une autre forme de voyage plus respectueuse de l’environnement a le vent en poupe et l’archipel, si on accepte de quitter les zones ultra touristiques, recèle encore de beautés.

C’est l’objectif de notre périple : trouver des coins encore authentiques et préservés sur cette destination archi fréquentée !

Volontairement, nous avons écarté Ténérife, sans doute la plus connue de l’archipel car nous y avions déjà séjourné en 2002 : premier voyage de Fils Aîné tout juste âgé de 4 mois !

L’organisation

Pour des raisons économiques et pratiques, en plus des hébergements, des ferries et des vols inter-îles avec la compagnie Binter nous avons également, réservé, dans chaque île, un véhicule. CICAR nous avait été recommandé et nous en avons été très satisfaits.

L’organisatrice en chef – c’est à dire moi – qui a réparti le nombre de nuitées du séjour en fonction de nos intérêts pour chaque île, a aussi tenu compte de la fatigue et du fait que l’itinéraire s’effectue avec des ado !

En trois semaines, 5 îles figurent à notre programme.

Après Fuerteventura, Fuerteventura, Lanzarote Lanzarote et La Gomera, La Gomera, nous voilà en route pour El Hierro !

La plus petite île des Canaries (29 kms de long sur 15 kms de large environ) est celle qui nous a le plus enthousiasmé dans notre périple “nature”.

Ici pas de plage de sable, mais des criques, des paysages volcaniques et de beaux espaces de randonnée.

El Hierro est le coup de cœur unanime de la tribu !

En provenance de La Gomera, hélàs pas de ferry direct. Nous sommes donc à nouveau arrivés par air via Ténérife et Binter sur l’île et nous voilà à nouveau au volant d’une auto en un temps record au sortir de l’aéroport.

L’île écolo

Classée réserve de la biosphère par l’Unesco en 2000, El Hierro est une île où le développement durable est un choix de vie.

Cette île de 10 000 habitants environ, possède en effet sa propre centrale hydro-éolienne qui lui permet d’assurer son autonomie totale en électricité.

On ne peut pas manquer les éoliennes qu’on aperçoit dès la sortie de l’aéroport.

Ni les bornes électriques qui sont également déjà installées et annoncent la prochaine transformation du parc automobile local qui passera de l’essence à l’électrique.

Evidemment ici on trie les déchets et nous n’aurons aucun mal à reprendre nos habitudes françaises.

L’île étant volcanique, les couleurs des paysages le sont également. Les crêtes offrent, elles, de splendides panoramas ce qui en fait également une belle destination pour les marcheurs.

Mais El Hierro ou plus particulièrement, La Restinga, est réputée pour sa faune et la qualité de l’eau de mer. Il n’en fallait pas plus pour que cela devienne un paradis pour plongeurs.

Evidemment, nous avons testé en famille.

Les randonnées

Sur les conseils du couple espagnol rencontré à La Gomera, nous avons commencé par ce coin totalement lunaire qui n’est pas sans rappeler certains paysages de l’île de la Réunion.

El Tamaduste

Quasi seuls au monde, avec notre pique nique, nous voilà partis sous le soleil à la découverte d’El Tamaduste.

Le chemin est bien balisé et serpente.

Au détour du sentier, pleins feux sur l’océan : sublime !

 

Ici on se croirait presqu’en Thaïlande . La balade est magnifique et nous pique-niquons les yeux dans la mer.

Mirador de la Llania

Au centre de l’île, voici une autre belle randonnée.

Partout, les sentiers sont balisés et les couleurs précisent la difficulté.

 

On chemine entre ombre et soleil, arbres et mont pelé sans trop de difficultés puis on arrive sur la crête et on se retrouve au-dessus des nuages !

El Mirador de la Pena

Si le Pico Malpaso culmine à plus de 1500 m par rapport au niveau de la mer, c’est davantage la vue de puis ce mirador qui nous a marqué.

Arrivés au sommet d’une côte, le paysage se dévoile tout à coup.

 

Tout en bas, dans la plaine d’El Golfo, voilà un arrêt baignade parfait !

Nous avons profité avec joie de cette piscine naturelle d’eau de mer.

La flore

Sur ces terres particulières balayées par les vents poussent des plantes et des arbres qui se sont acclimatés au point d’adopter des formes surprenantes.

L’île ou plutôt Restinga est également connue pour être un spot de plongée.

La plongée

Voilà quelques années maintenant que l’Homme et Fils Aîné ont pris goût à la plongée.

Comme ils n’ont jamais passé leurs niveaux, ils n’ont d’autres choix que de demander des “baptêmes” lors de leurs explorations.

Pour ma part, bien que bonne nageuse et adorant la mer, je n’aime pas la plongée.

Le snorkeling ou la randonnée palmée me convient parfaitement. Queen M et Loulou préfèrent aussi le snorkeling donc nous nous répartissons en deux groupes.

Pour cette sortie en mer, nous avions contacté une école quelques semaines avant notre venue et réservé un créneau.

Ce jour là, n’étant pas en forme, j’ai choisi de rester à terre. La tribu a totalement profité de ce moment. Ces passionnés ont pris le temps de leur faire découvrir la beauté de la faune marine locale.

Notre séjour à El Hierro s’achève. C’est à regret que nous quittons cette île.

Direction l’ultime étape de notre périple dans l’archipel : Gran Canaria