Hong-Kong ! C’est la destination choisie par Fils Aîné, pour son semestre d’études à l’étranger dans le cadre de son cursus ingénieur.
Comme Queen M il souhaite étudier en anglais mais surtout découvrir une autre culture.
Depuis quelques jours, il est donc étudiant à l’université polytechnique de Hong-Kong. Et se trouve être bien souvent le seul étudiant étranger du cours.
Car pour l’instant, les règles d’entrée sur le territoire restent draconiennes. Outre un visa assez long à obtenir, qui a pesé sur nos vacances, Hong-Kong suit une politique stricte zéro covid.
Entrée sur le territoire d’Hong-Kong
En plus de la vaccination, de sa preuve en français et en anglais, d’un test pcr de moins de 48 heures, heures du dernier vol etc, une quarantaine est imposée en hôtel dédié, aux frais du voyageur.
Cette quarantaine était de 7 jours mais vient d’être réduite à 3 jours et Fils Aîné en a profité. Pendant cette période, Fils Aîné a été testé quotidiennement. Après ses 3 jours, le voyageur obtient le statut “ambre”. Soit il rentre chez lui et s’auto-isole, soit il va dans un nouvel hébergement en auto-isolement.
Nous avons donc dû chercher un nouvel hôtel, le campus n’acceptant pas les étudiants sous ce statut. Cette mesure étant toute nouvelle, entre le décalage horaire (+ 6 heures) et les absences de réponse ou refus, cela a rendu encore un peu plus complexe, le départ.
Mais forts de nos expériences avec le Maroc et le Royaume-Uni, nous ne nous décourageons plus et avançons étape après étape.
Installation à Hong-Kong
En parallèle des démarches administratives, en maman toujours louve -bien que Fils Aîné ait bientôt 21 ans-, je cherche des informations sur la vie locale.
Située dans le sud-est de la Chine, Hong-Kong compte environ 7 000 000 d’habitants pour un territoire de 1 100 km². C’est une des villes les plus chères du monde au niveau des loyers par exemple.
Toutes mes connaissances ont des souvenirs positifs de cette ville fascinante. Mais tous la connaissent d’avant la pandémie. Or il me faut des informations très actuelles, des informations de la vie quotidienne.
Je contacte donc Karine du blog Hot Fondue Pot. Nous nous suivons sur les réseaux sociaux depuis un bon moment. J’aime beaucoup ses billets sur la vie quotidienne hong-kongaise. Elle est également autrice et a publié cette année deux livres. Elle rentre tout juste à Hong-Kong et expérimente la nouvelle quarantaine. Elle répond à mes questions, nous aiguille, conseille. Par exemple de changer un peu d’argent avant l’arrivée.
Ne sont-ils pas rigolos ces billets ? Surtout qu’ils peuvent être différents suivant les banques !
Karine est très disponible et me rassure : en cas de souci, que Fils Aîné n’hésite pas à la contacter ! Comme c’est sympa !
C’est pour moi la magie des réseaux sociaux et de la vie à l’étranger : l’entraide ! Tendre la main, offrir de l’aide à une personne qu’on ne connait pas. Spontanément. Je l’ai observé avec les étudiants marocains bloqués notamment en France suite aux fermetures des frontières du Maroc. Je le découvre là pour mon fils.
Karine, un énorme et chaleureux merci.
Premier typhon
Le jour où Fils Ainé a pu sortir à l’extérieur sous statut “ambre”, après sa quarataine obligatoire, Hong-Kong est passé en alerte typhon et le couvre-feu entrait en vigueur à 18h. Pas de bol !
Mais Karine m’a bien fait rire en me disant que le nouvel hôtel de Fils Aîné était “à l’abri du vent”, un truc qui ne me serait jamais venu à l’esprit dans mes critères de réservation d’hébergement tiens :).
Et que c’était bien que pour un premier typhon, que mon fils soit à l’hôtel pour son premier typhon car le personnel savait quoi faire !
Dès le lendemain, l’alerte est levée, le typhon est passé au large.
Quelques jours plus tard, Fils Aîné, toujours négatif au covid, emménage, sans encombres, pour quelques mois, dans sa chambrée, plutôt spartiate.
La salle de bains est partagée entre 4 étudiants.
Il fait connaissance de son camarade de chambre, de nationalité allemande.
Fils Aîné a par ailleurs commencé des cours de mandarin même si à Hong-Kong, on parle cantonais.
Et il a rencontré Karine, qu’il a trouvé “très sympa”.
Le voilà donc lancé dans cette très belle aventure.
Compte tenu des règles strictes actuelles, nous n’avons pas prévu de lui rendre visite mais qui sait ! Ne sommes nous pas une famille de voyageurs ?